dimanche 30 mars 2008

Indexation et collaboration

Dans le modèle actuel, c'est le bibliothécaire qui indexe la ressource dans un langage contrôlé.
Pour réduire le bruit, il faut réduire la part de l'humain.
Au premier stade d'un modèle participatif, l'usager aurait la possibilité de tagger les ressources signalées dans la Bibliographie nationale. Le modèle actuel ne serait pas destitué mais au contraire enrichi grâce à cette nouvelle fonctionnalité. Le bibliothécaire pourrait même contrôler que son langage ... contrôlé (!) prévoit les variantes effectivement utilisées par l'utilisateur...
Le langage naturel doit être un moteur d'adaptation pour les langages contrôlés.
Mais ce premier stade pourrait être suivi d'autres étapes où la réintroduction de l'humain permettrait de compenser les limites du modèle actuel.

Le tag ne renseigne pas en effet seulement sur la ressource mais sur le taggeur lui-même, de sorte que certains services (comme Del.icio.us) permettent de savoir qui a posé le tag, de suivre son activité de taggage, d'en faire un de ses taggeurs préférés, de voir si la réciproque est vraie, de se constituer un réseau de taggeurs pour mutualiser la recherche et la découverte de ressources. Le tag devient ainsi un signe d'auto-reconnaissance "communautaire" et un biais par lequel organiser le partage d'informations.

Nous renvoyons pour plus de détails à la présentation de Liz B. Davis :
http://edtechpower.blogspot.com/2008/02/networking-with-delicious.html

Nous militons donc pour un modèle hybride et biface. Comme les bananes, la Bibliographie nationale française doit se consommer par les deux bouts, celui du producteur et celui de l'usager.

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